Une arrivée inattendue

Cassandra Ven 11 Déc - 22:08

A la tête de ce long voyage, Cassandra servait de guide au carrosse de Cruella. Derrière elle, une cinquantaine d'hommes suivaient sans broncher ses pas. Elle tenait d'une main ferme Jaspar, un frison venu des Pays-Bas. Elle s'était ruiner pour obtenir ce bel étalon, il était d'un noir corbeau sa crinière était tellement longue, qu'elle balayait le sol après chaque coup de sabot. Jaspar avait fière allure, une peau de bête venait lui couvrir le corps et de petits bijoux étaient attachés à sa longue crinière. Il avait un sacré tempérament, Cassandra se souvient encore des premiers jours ou elle essayait de le dompter. Elle a fini par réussir à lui tenir tête, pour rien au monde elle s'en séparera. Beaucoup sont venu lui proposer une fortune pour lui racheter ou tout simplement, lui demander une reproduction. La générale des armées, n'était pas une jeune femme à se laisser faire. Les hommes ne l'intimidaient pas, elle avait déjà menée deux glorieuses batailles, dont l'une lui avait laissé une cicatrice dans le cou. Elle portait une longue cape et des bottes en peau de lapin et une chapka qui couvrait sa longue chevelure tressée. Son visage au teint à peine rosée, était agressé par le froid. L'extimité de son nez était légèrement rouge et ses lèvres gercées. Les sept jours à cheval par ce temps de canard, était soutenable comparé à ce qu'elle avait déjà affronté comme hiver. Les chants des soldats servaient de chaleur, Cassandra a été bercée dès son plus jeune âge par ses chants. Son père, était un général célèbre à travers le pays avant de trouver la mort. Tout le long, elle guetta au moindre mouvement suspect. Elle avait fait allégeance auprès de Cruella, elle lui donnera sa vie pour sauver la sienne. Cela fait cinq années maintenant, qu'elle est aux côtés de la princesse. Cassandra, arrivait à apprécier la vieille moustachue. Malgré le nombre de fois ou elle a, faillit utiliser son épée pour lui décapiter la tête. Elle se contenait en remettant, les sauts d'humeurs de l'âge avancé de la princesse. Le regard attentif captait au loin, le fameux château de la Tsarine Morticia. Elle ne l'avait encore jamais rencontré, d'après les rumeurs qui circulent, elle serait atteinte de nanisme. Que le diable se serait invité durant sa conception, que le loup-garou lui aurait échangé en gage de soumission, sa mâchoire aux dents aiguisées pour dévorer les prisonniers. Cassandra avait un peu de mal à s'en faire un portrait, elle trouvait déjà que le physique de Cruella était particulier. Elle ne croyait pas en ce qu'elle ne voyait pas, elle préfère se faire sa propre opinion au moment venu. Une fois devant les grilles du rempart, elle leva le poing pour marquer l'arrêt. Elle donna un petit coup de talon en tirant sur la droite de la rêne, pour remonter au carrosse et annoncer qu'ils sont arrivés. Jaspar s'arrête à la hauteur de la porte du carrosse, Cassandra donna deux coups de poings dans la fenêtre.

Cruella il est temps d'ouvrir les yeux, il n'est plus l'heure aux ronflements! Nous sommes arrivés, je vais nous annoncer aux gardes les grilles sont fermées. Je vous préviens, inutile de faire l'enfant gâté. Je ne vous donnerai pas mes mains, pour vous servir de marche. Débrouillez-vous pour descendre du carrosse.

Elle se pencha en avant pour basculer sa jambe de l'autre côté du cheval, son pied venait de toucher le sol quand l'autre se retira de l'étrier. Elle ramena les rênes de Jaspar sur le devant de son museau et lui adressa, une caresse suivit d'une tape dans le cou.

Merci Jaspar, tu es brave tu auras le droit des friandises.

Elle tira Jaspar derrière elle, il suivait la marche en enterrant confortablement ses sabots dans la boue. Elle s'approcha des gardes qui lui bloqua automatiquement, le chemin avec leur lance.

Du calme messieurs, je viens annoncer la princesse Cruella... Soeur de la Tsarine Morticia! Je vous demande de nous laissés entrer, de nous annoncer et de guider nos soldats dans un lieu de repos. Ils sont fatigués après sept jours de marches. Ils sont aussi affamés...

Deux gros molosses qui courraient après un vieil homme en détresse, avaient perturbés sa discussion. Elle fronce le regard, les deux sales cabots ne lui était pas inconnus.

Dites-moi, les deux lions qui sont en train de malmener le vieil homme, ce sont ceux de la princesse Immogène?

Les deux gardes, hochent de la tête pour répondre à sa question. Elle sent les ennuies arriver. La dernière fois qu'elle a vu Immogène, Jaspar l'avait fait tomber en lui donnant un coup de queue en plein visage. En même temps, elle lui avait dit de ne pas se tenir derrière lui. Elle leva les yeux au ciel et pria, pour que Jaspar ne finisse comme repas pour les chiens.

**Cruella** Sam 12 Déc - 19:06

Sept jours de souffrance venaient de se finir devant les grilles du splendide château de sa soeur. Car magnifique il l'était et surtout résistant pas comme son horrible château en bois qu'elle avait eu en héritage! Enfin c'est Morticia qui lui avait affirmé qu'il en était ainsi selon les voeux de son père.Le domaine royal de Kolomenskoïe avait été un désert lorsqu'elle s'y était rendue il y a de cela une bonne dizaine d'années, elle en avait pleuré toutes les larmes de son pauvre corps.C'etait ainsi qu'on la punissait de ne pas être fille ou garçon mais deux en un même corps.L'hiver,il y faisait froid.Le vent s'engouffrait par les interstices des planches de bois mal accordées.les gros chaudrons remplis d'eau chauffaient,nuit et jour et lorsqu'elle sentait ses pieds se paralyser par le froid,une bassine était mise à sa portée.Pendant que ses pieds reprenaient vigueur, en son fond elle maudissait Morticia.Quand elle eut vent du bal, elle fit rameter sa garde et ses gens pour partir au plus vite.Elle s'était dit qu'elle profiterait ainsi de demander quelques mitraille à Morticia;Les bagages entassés dans le carrosse, il ne lui restait qu'une petite place pour prendre ses assises.De la portière elle avait cru crier "" fouette cochet""" mais ce n'était juste qu'un criaillement se perdant dans la cacophonie.Le carrosse se mit en route dix minutes plus tard, la prenant par surprise elle se retrouva la tête dans ses bagages, la couronne princière glissant de travers.

Long, trop long ce voyage et les altes!! plusieurs soirs elle avait du dormir dans le carrosse les auberges étant remplies. Pourtant, elle avait bien précisé son état..Rien n'y fit même les menaces..Morticia devait vraiment être exécrée par son peuple pour en venir à lui claquer la porte au nez.Les deux soirs où elle avait pu dormir dans un passable confort, elle avait du verser pas mal de roubles et la pitance était avariée...La tête des mauvais jour, les cheveux en désordre Cruella pestait à chaque passage de Cassandra.Son destrier ne fleurait pas fort bon et l'odeur du crottin lui collait aux arrières et venait envahir l'intérieur du carrosse..Déja qu'elle n'était pas fort fraîche alors l'odeur en plus le mariage était détonnant.De temps à autre, elle passait la tête par la portière et admirait la longue colonne de ses soldats dans leurs uniformes en sac de jute rapiécés .Elle les admirait oui oui car il fallait l'aimer pour porter de tels uniformes....Pour faire passer le temps, elle faisait de petites siestes.

Des coups forts se font entendre, elle sursaute en ouvrant un oeil furibond.

KAKIYe ( quoi) que se passe t il? Mais Cas comment vais je descendre?? Que je me débrouille!

Elle passa sa tête et fit approcher l'un des premiers soldats qui se trouvait à sa portée et lui murmura qu'il devait suivre le carrosse devant les marches et qu'une fois fait il devrait se mettre à 4 pattes pour l'aider à descendre .Le soldat jeune et maigrelet
opina de la tête mais son regard était perdu..

**Alexi** Dim 13 Déc - 14:34

Vous dites? Cruella devant les grilles?vous devez vous tromper.Morticia ne m'a pas informé de sa venue et je pense qu'elle même ne la désire pas dans les murs du château!

Le guet restait droit comme un piquet dans son bel uniforme tout neuf que Morticia avait fait faire.Il parait qu'elle avait dépensé une fortune colossale pour son armée.C'est qu'elle tenait à ce que ses hommes brilles comme le soleil et que cette lumière mette en valeur la russie.Alexi pour une fois était d'accord avec elle.Il était bon de se démarquer des autres pays et surtout de la Mongolie qui frisait leur frontière.Ce que lui apprenait le guet ne lui plaisait pas vraiment. Deux c'était déjà trop mais les triplettes niet! Il s'approcha des portes fenêtres et porta sa main à sa barbe, son regard noir s'assombrit encore plus en constatant la présence de Cassandra...

Elle est aussi là!

Il se rappelait de son père,un brave homme mort au combat .La jouvencelle avait cru bon de racheter l'armée de son père et s'attacher Cruella.Dans un monde d'hommes, que pouvait y faire une jouvencelle?Il prit sur lui et sortit du hall.Bottes brillantes, uniforme tiré à quatre épingles, épée sur le côté, un sourire forcée caché par la barbe qui envahissait le bas de son visage Alexi se présenta aux grilles.

Bonjour Cassandra! que nous vaut le plaisir de vous voir? Veuillez pardonner mes hommes, ils sont nouveaux et ne connaissent pas encore La Princesse Cruella et son entourage.

Il ne voulait prononcer le titre de chef des armées.

Vous auriez dû nous prévenir de l'arrivée de la Princesse.

Il fit ouvrir les grilles, s'approcha de cassandra et la trouva encore plus belle que par le passé.La salua d'un hochement de tête et porta sa carcasse à la portière du carrosse,petit mouvement de recul en voyant son accoutrement et la haute perruque qu'elle/il portait.

Votre Altesse.Je vous trouve très en beauté. Vous allez me ravir le coeur de la sorte!

S'incline et revient à la hauteur du destrier de Cassandra,sa main gantée se porte sur son encolure en une douce caresse.

Magnifique bête, toujours pas intéressé par une saillie?

Sourire.

Donnez vous la peine d'entrer, je vais faire préparer une chambre pour la Princesse.

Dirige ses yeux vers l'armée de la Princesse un brin moqueur.

Que ce qui vous sert d'hommes se dirige vers la caserne, ils auront de quoi se remplir le ventre et dormir.Pour vous, j'ai une pièce à l'arrière de mon bureau. Vous pouvez vous installer! personne ne viendra vous déranger.

Il remarqua les deux molosses d'Imogène et leva les yeux au ciel.Il avait fait relâcher le sixième prisonnier pour que les molosses fassent leurs dents dessus tout cela pour amuser Morticia .Que ne devait il pas faire pour la Russie...

Cassandra Dim 13 Déc - 21:11

Tiens ce-dit-elle, il ne lui avait pas vraiment manqué. En faisant référence à l'arrivée d'Alexi. Elle ne savait trop, si elle devait l'apprécier. Son père avait grand estime pour lui, mais éprouvait une certaine méfiance. Et puis, quel genre d'homme cela pouvait être? Puisqu'il était aux chevilles d'une créature pas plus haute que trois pommes, avec des dents de vampires. Laissant cruel à la débrouille, elle se décida à aller à la rencontre du prince. Pfff prince, elle se demande comment il a réussi à avoir se titre. Il est d'une grossièreté à ne pas prononcer son grade. Elle en à que faire, sa place elle l'a méritée. Elle n'a pas à rougir de ces hommes, peut-être que leur uniformes ne sont pas de taille à ceux du château, mais ils sont fidèles et bien courageux. Les bottes éclatantes d'Alexi, l'aveugla à chacun des pas qu'il faisait. Elle pense que c'est pour montrer à quel point, ils sont au-dessus de tout autre armées.

Bonjour Alexi, ne vous en faites pas! Après tout, je ne connais pas non plus vos gardes... C'est bien la première fois que je viens ici! L'objet de notre visite? Nous avons eux échos, que Tsarine Morticia organisait un bal masqué... Et cruel...humm... Cruella ne pouvait ne pas y participer, elle apprécie ses moments de festivités!

Elle change de regard quant celui-ci lui dit, qu'elles auraient dû prévenir de leurs arrivées.

Justement nous l'avons fait! Nous avons envoyé un messager, il y a deux lunes. Il est revenu avec beaucoup moins d'expression et raide, comme un bâton. Avec notre message, enfoncé dans l'une de ces narines. Mais il pouvait encore hurler, quand Cruella montrer sa tête. Elle devait certainement, lui rappeler le traumatisme qu'il a eu. C'est pour ça que j'ai automatiquement isolé Cruella, cela l'a contrarié, elle voulait aider le pauvre homme. Malheureusement, nous ne connaitrons jamais ce qui lui est arrivé... Il est décédé le lendemain.

Cassandra trouve quand même étrange, que l'homme soit mort. Le soir il avait retrouvé toutes ses capacités, de bouger et il ne manquait plus que la parole. Elle n'est pas trop certaine, mais elle pense avoir vue Cruel sortir de la tente. Une mèche de sa perruque se trouvait dans la bouche du pauvre homme. La princesse jurait, qu'elle n'avait rien avoir avec la mort du messager. Qu'elle était dans sa tente, sans sa perruque à boire son lait chaud. Cassandra ne pouvait contre dire les arguments de la princesse, sans de vrais preuves. Elle regarde Alexi admirer Jaspar, un petit sourire de fierté s'ajuste à son visage figé.

Non, je ne suis toujours pas décidé. Cela le rendrait trop sage! J'ai besoin de sa frustration, pour qu'il puisse continuer à courir comme un poulain.

Les fausses flatteries qu'il avait tenues à Cruella ne lui avait échappé.

Vous êtes un homme avec beaucoup de goût, peu d'homme m'en on dit autant. Après, la princesse parle beaucoup de vous! Il me semble, que vous faites partie de ses rêves les plus secrets. Je vous remercie de vous inquiéter pour mon intimité, j'irais m'installer une fois que Cruel...la sera entre de bonnes mains.

Cassandra lui retourne le sourire moqueur qu'il avait eu pour ses soldats. Elle lui passe devant, en tirant toujours Jaspar derrière elle en croisant les doigts qu'il lui écrase le pied avec l'un de ces sabots. Elle donne la direction à suivre aux soldats, qui ne perdent pas une minute à aller se réchauffer et manger. Un détail la titille.

Vous êtes seul à nous accueillir ? Où est donc la soeur de la princesse?

**Alexi** Jeu 17 Déc - 21:45

La rétorque était fine mais telle une flèche se plantant sur sa cible. Comment pourrait elle connaitre ses gardes comme elle le soulevait..Il comprit qu'une fuite avait éventé le bal et supposait qu'il s'agissait certainement d' Imogéne.Ses petits coups en douce il les connaissait et savait que tant qu'elle pouvait incommoder Morticia elle ne se gênait pas.Trois soeurs, trois ennemies mais Imogéne et cruella s'entendaient au mieux pour rendre les escarmouches contre Morticia.

Elle aurait dû attendre l'invitation de Morticia! là je ne sais comment celle ci va le prendre et je ne pourrais rien y faire.

Son visage se ferma en découvrant ce qui était arrivé au messager.Il n'avait pas à chercher d'où cela venait..Morticia! Maintenant, il comprenait mieux le jour où elle n'avait fait qu'hurler le mot "" messager"". Ayant cru qu'elle voulait un messager il lui en avait envoyé un mais celui ci était revenu la joue rougie par cinq doigts qui se dessinaient sur la peau endolorie.

Mort comme c'est facile! ainsi pas de questionnement mais que du vent!.

Il la considéra un instant se demandant si elle parlait bien de son étalon ou d'elle...C'est vrai qu'il n' avait jamais entendu qu'elle entretenait une quelconque relation.

Ainsi vous connaissez ses rêves..Je ne vous savais pas si proche de Cruella...Je vais finir par croire que vous penchez pour ce qui est excentrique vous n'allez pas me dire que vous n'avez jamais noté que Cruella était hétérogène..

La Tsarina ne devrait pas tarder et si c'était le cas se serait son bon plaisir.

Il lui rendit un sourire forcé.

**Morticia** Lun 21 Déc - 22:51

Après une longue journée mouvementée, Morticia voulait s'abandonner à un brin de toilette. Ces vieux os avaient besoin, de se réchauffer à la température de l'eau et ces misérables petites muscles se détendre. Les préparatifs d'une soirée n'est pas de tout repos, elle avait accumulé beaucoup de nervosité. L'arrivée de sa soeur ne l'a pas aménagé non plus! Heureusement, qu'elle a les moyens de refouler toute cette énergie. Que ferait-elle sans sa petite chambre de torture? Sa dernière prise lui avait donné du fil à retordre, il ne s'est pas montré très coopératif. Elle en avait que faire au finale, Morticia en ressortait gagnante. Maintenant reste à voir c'est la réaction d'Imogène... Elle sursauta quand on cogna à sa porte, comme s'il y avait le feu au lac. Elle n'aura donc jamais quelques minutes de répit, c'est en grognant qu'elle sort de son bain en attrapant son peignoir. Elle prenait son temps, bien que ça l'agacé. Elle se reluque dans le miroir un instant, avec ces deux mains elle étire la peau de son visage, qui pendouille avec l'âge. Elle échappe un petit "hum" en haussant les épaules. Elle glisse une main dans une poche de son peignoir et se cache derrière la porte, elle appuie sur la poignée et laisse un petit t'écart d'ouverture. Elle ne voulait pas, qu'on l'aperçoive avec les cheveux mouillés et démaquiller. Elle racla sa gorge avant de prononcer, ses quelques mots bien fort sympathique.

Que me voulez-vous enflure? Ne vous ai-je pas dit, de ne pas m'importuner dans un moment de détente... Je sens votre odeur fétide, je sais que c'est vous l'affreux. Depuis combien de mois, ne vous êtes-vous pas lavé ? Vous avez de la chance de travailler pour moi!

Le vieil homme derrière la porte, se retient de soupirer. Il sait que Morticia avait le flaire, que la porte ne pouvait cacher le moindre détail, qui pourrait la mettre en rogne. Il prend son courage à deux mains et surtout à deux pieds, au cas où il devrait prendre la fuite et lui annonce une nouvelle, qui risque d'activer les feux d'artifices bien plutôt que prévues.

- Le vieil homme : Tsarine Morticia, navré de vous déranger durant votre bain! Je sais que le moment n'est pas la bien venue, mais...
- Morticia : Accouchez bon sang!
- Le vieil homme : je pense que cela ne va pas du tout vous plaire! J'espère que vous avez de quoi amortir le choc en cas d'évanouissement... Je sais que vous avez le coeur fragile!
- Morticia : Nous n'allons pas passer toute la nuit... Le vent pénètre dans la chambre par la petite ouverture, qui emporte sur son chemin votre à haleine de cadavre en décomposition.
- Le vieil homme: Très bien Tsarine, votre soeur est arrivée.
- Morticia : Sombre crétin, je le sais elle est arrivée en début de matinée. Vous avez oubliez que ces deux mamours, vous ont craqués vos pantalons?
- Le vieil homme : Non! Tsarine... Pas cette soeur là! Je parle de votre autre soeur.

Le pauvre homme n'a eu le temps de finir sa phrase, qu'il venait de faire qu'un avec la porte, qui le séparait de Morticia. Morticia Avait repoussé la porte avec une telle violence et en hurlant des petits noms d'oiseaux. Elle prit chaque virage des couloirs dans un galop, pour aller aux grilles voir si cela été vrai. Elle fulmine de rage, elle ne l'avait pas invité. Morticia pense que le messager, n'est jamais arrivé jusqu'à eux. En arrivant devant la porte fenêtre, elle se jeta sur la poignée pour l'ouvrir. Comme par hasard la porte décide de ne pas s'ouvrir.

Non mais tu vas t'ouvrir ou tu vas finir en petit morceau ...

La porte ne résiste pas non plus, aux menaces de la Tsarine et préfère se laisser ouvrir. Elle descend les deux petites marches, sans plus attendre deux gardes viennent l'encercler comme d'un bouclier. Ils avancent aussi vite qu'elle, ils remarquent qu'un morceau du peignoir de leur Tsarine, c'était accroché dans le milieu de son arrière-train. Ils essaient de le décrocher, pour qu'elle ne se donne pas au ridicule. Trop énervé, Morticia sent qu'on tire sur son peignoir. Elle se retourne et d'un élan elle vient à écraser de toute ces force, son poing sur le visage de l'un d'eux. Elle menace l'autre de subir le même sort, lui préfère cacher son visage dans son casque. Elle reprenait la marche bien décidée à renvoyer sa soeur, dans sa cabane. Le garde épargné relève son camarade qui lui est déboussolé, il a lui aussi envie de coller un pain. La frustration des deux hommes les amènes à se battre, ils dégainent tout les deux leurs épées pendant que Morticia poursuit son chemin. A quelques mètres d'elle, elle remarque la présence d'Alexis qui n'était pas seul. D'après ce que ces yeux pouvaient lui indiquer, ce visage lui était familier. Qui était donc cette charogne, qui était prête à planter ces griffes sur Alexis. Morticia n'avait pas peur de se mesurer aux beautés, que pouvait cacher la Russie. Elle finira comme toutes les autres, sa tête sur le piquet. Elle réajuste sa coiffe, qui avait perdu énormément de volume après son bain. Elle s'interposa entre Alexis et mignonette, elle tourna le dos à Alexis. Son peignoir n'avait toujours pas été remis correctement, une partie de sa fesse était à la vue de tous. Morticia n'avait toujours pas calculé ce détail, mais venait à se présenter.

Bonjour, qui êtes-vous? Que voulez-vous? De l'argent? Faut revenir vendredi, nous donnons deux roubles avec une miche de pain et du bouillon.

Elle aurait aimée pouvoir voir au-dessus de l'épaule de la brunette, mais elle était bien trop grande. Elle plisse les jambes pour regarder en dessous de son bras, un homme avec un drôle d'uniforme était à côté du carrosse qu'elle reconnait très bien. Morticia relève le dos en soupirant, c'était donc bien vrai cruel était là! Mâchouillant sa joue, elle cherche des yeux Alexis. La seule chose qu'avait trouvé ces yeux, c'était le duel des deux gardes.

**Alexi** Lun 4 Jan - 17:30

Il abandonna Cassandra pour se diriger vers le carrosse où était Cruella pour s'enquérir de son confort et la trouva à moitié vautrée sur la banquette recouverte de velours carminé se cachant le visage d'un large éventail de dentelle noir ne laissant percevoir que ses deux petits yeux scrutateurs et craintifs tel un enfant brimé.. Après quelques échanges insignifiants, il s'écarta du carrosse tout en évitant le larbin qui attendait toujours que Cruella sorte de son refuge. Grande timide que cette Cruella...

Des cris d'orfraie atteignirent ses oreilles, son corps fit un demi tour sur lui même pendant qu'il cherchait du regard leurs provenances .Ce qu'il voit le sidère, les gardes de la Tsarina se fightaient comme des vauriens sur la pelouse essayant de se percer en travers l'un de l'autre.Ses poings se refermèrent alors qu'il allait sur eux mais Morticia lui barra le passage et s'en prit à Cassandra. Tout en lui....

Cela devait être un jour de cauchemar ou d'horreur . Son poing se plaqua contre son front et prit une grande inspiration. Un hoquet de surprise le dérangea.Il ne comprenait pas ou plus pourquoi devait il toujours être ridiculisé par les siens! Et là juste au devant de Cassandra ..Une partie du fessier de la tsarine en vu..Comme il aimerait être loin..La chance est tout de même pour lui, la Tsarine se présentait face à Cassandra, un pas se fit pour gagner du terrain.Le voilà presque accolé à Morticia, Il tousse fortement et d'un geste vif tente l'impossible.

Le bout de ses doigts agrippent le tissu et tirent dessus.

Cassandra Mer 15 Sep - 17:57

Les réflexions à connotations déplacées d'Aléxi, ne déstabilisent aucunement Cassandra. Elle en avait maté plus d'un, pour se sentir ébranlé par des sous-entendus aussi imaginatifs. Etant égale de taille par son accueillant, elle distingue par-dessus son épaule sans aucun problème, une silhouette ronde se rapprocher d'eux qui n'était pas plus haute que ses hanches. Elle en conclut, que cela doit-être la fameuse Tsarine. Elle baisse légèrement les yeux pour lui accorder son attention, sans faire le moindre mouvement de tête pour ne pas vexer la nabote. Cassandra évite d'expirer d'exaspération face à la Tsarine et prend la parole à son tour.

Sans vous offusquer Tsarine, je me présente Cassandra Générale des armées. Vous avez sans doute, oublié vos loupes ! Je peux comprendre sans celles-ci que votre vision vous joue des tours... Moi et mes hommes, nous accompagnons votre sœur Princesse Cruel ! Elle vous attend sagement et à l'abri du froid dans le carrosse. Je pense, qu'il serait agréable de vous saluer en allant la rejoindre. Cela nous laisserait le temps de rentrer la charrette et de vous descendre devant les escaliers de votre château. Vous en pensez quoi ?

A fin de remettre Morticia à sa place, Cassandra laisse apparaître son épée brodée d'or et sa besace gonflée en dégageant sa cape sur les côtés, pour broyer sa taille à l'aide de ses mains.

Allé ! Venez, je suis sur que vous mourrez d'impatience de rencontrer votre sœur...

Elle emboîta le pas en se dirigeant vers la porte du fiacre, d'une main ferme, elle appuya sur la poignée et fait mine d'indiquer la direction à la Tsarine.

**Morticia** Mer 15 Sep - 20:11

Les griffes entremêlées, les dents acérées après avoir senti la main baladeuse d'Alexi, lui retirer le morceau de tissu de son peignoir coincé dans l'arrêt. Elle papillonne des cils, la bouche en pointe et montant le menton, pour croiser le regard de la générale.

Oh ! Il me faut plus que ça pour m'offusquer Générale ! Je ne vous présente pas mon bras droit Alexi... Je peux vous assurer, qu'il n'est pas du tout attiré par des silhouettes comme la vôtre... Inutile de perdre votre temps, si vous aviez envisagé, une approche en appuyant sur votre grade.

Grinçant des dents, elle hésita pas de lancer un regard par-dessus son épaule pour regarder Alexi. Sa salive avait formé une grosse bulle au fond de sa gorge, celle-ci avait du mal à passer quand, Cassandra lui dit de la suivre pour aller rejoindre sa sœur. N'étant plus maître de la situation, Morticia était à court de contre-attaque pour déjouer de la situation. Un petit rictus venait lui chatouiller le nez, voyant ce que Cassandra cachait sous sa longue cape. Morticia, n'avait vraiment plus beaucoup de temps devant elle. Les invités passés en masse, il fallait vraiment accélérer les choses.

Oui, je meurs d'envie de voir cruel, il doit être impatient de pouvoir s'amuser.

En suivant la générale, elle se demandait comment ils ont réussi à savoir pour cette soirée. La porte s'ouvre devant, elle atteint avec difficulté la première marche pour grimper sur la banquette.

Cruel ? Vous êtes en beauté, il ne fallait pas vous donner autant de mal... Le naturel vous va si bien ! Vous auriez dû m'avertir, de votre acceptation à mon invitation... Imaginez, vous auriez été attaqué durant votre déplacement, je crains que votre poupée, déguisé en guerrière, ne puisse vous protéger comme mon Alexi!

Il fait si sombre, dans la berline, que Morticia n'arrivait pas encore à distinguer sa charmante soeur ou frère. C'est en écoutant le son de sa voix, qu'elle pourra déduire qui à le contrôle sur Cruel en ce jour maudit.

Avant que nous n'arrivions aux portes du château, je te ferais conduire par mes gardes dans ta chambre à fin de te rafraîchir. Vu l'odeur, je pense que la route fut sans aucun doute, longue et éprouvante. Et j'ai une nouvelle à t'annoncer, Imogène a trouvé un fiancé. Il est si charmant et agréable pour nos petits yeux à le reluquer.

Sa fierté se traduisait par des petits frottements sur son peignoir, qui bordé ses genoux difforment, en annonçant cette nouvelle à fin de faire jalouser cruel.

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