Une personne singulière entre deux tortures

**Morticia** Ven 23 Oct - 19:29

Après une bonne nuit de repos, notre Tsarine c'était apprêté avec beaucoup d'attention. C'est sa matinée préférée et c'est si précieux pour elle. Après avoir malmené ces servantes, elle galopait hors du château pour se rendre dans une petite tour, derrière le château à l'abri des curieux. Beaucoup soupçonnaient que Morticia, infligeait des maltraitances à de pauvres innocents. Ne voulant pas subir le même sort, personne ne disait un mot, faisaient semblant d'être sourd voir certains, s'amusaient à faire les aveugles quand la Tsarine passait à côté d'eux. Prise de souffle après la course, excité comme une puce, elle ouvra la petite porte de la tour d'un coup sec. Elle descendit les escaliers un à un, les nombreuses marches étaient un peu trop hautes pour les petites jambes de Morticia. Mais cela, ne lui posa aucun problème contrairement à la remontée. Bien souvent, c'est une personne désignée à l'avance qui vient la chercher à une certaine heure, pour remonter notre beauté. Voyant la fin des marches, sentent la chaleur des flambeaux se consumer par le feu, elle poussa un éclat de rire diabolique. Des bruits de chaînes se faisaient entendre, le stresse des prisonniers montait à grande échelle à l'idée de voir apparaître la tête de la Tsarine. Elle fit un grand saut du haut de sa dernière marche, un sourire très large laissant voir la mauvaise dentition de celle-ci et cria.

Perrrrrrddddddddduuuuuuuu! Mouahahaha, je vous ai entendu bande de petits puants. J'espère que je vous ai manqué les amis! Ca manque d'exercices par ici. Vous connaissez la chanson, allé hopopop des petits sauts de grenouilles sur place.

Le temps que les prisonniers s'exécutent, elle fonça sur son bureau et déroula des plans d'attaques volé à Alexi. Pauvre abruti se dit-elle, il pense pouvoir me berner ajouta dans ces pensées. Elle ne manqua pas, de glisser un œil pour surveiller ces pantins vivants. Son regard lourd de maquillage fixa l'un d'entre eux. Elle écouta celui-ci parler avec un accent étranger, elle avait déjà entendue. Elle glisse son petit corps difforme sur le côté gauche, les mains dans le dos, ces petites talonnettes claquaient au sol en s'avancent vers l'étranger. Elle racla sa gorge d'un "hum hum" avant d'engager une conversation avec celui-ci.

Comprenez-vous ce que je vous dis? Parlez-vous notre langue?

L'homme épuisé après plusieurs mois enfermé et torturé par Morticia murmura "Big sow". D'un aire dubitatif, elle se plaça devant lui pour l'impressionner et répéta ses questions.

Je vais répéter une seconde fois, comprenez-vous quand je vous parle? Avez-vous la possibilité de vous exprimer dans notre langue?

Un peu agacer l'entendre continuer à murmurer "Big sow", elle laissa le temps à l'homme de pouvoir enfin répondre à sa question. Il est sans doute entrain de réclamer à manger se dit-elle. Le regard toujours en alerte à la moindre paresse des prisonniers, il ne fut tardé pour en repérer un.

Je vais m'occuper de toi dans un petit instant, on verra si tu oseras encore te laisser pendre à tes chaînes attachées au mur.

**Mike** Sam 24 Oct - 18:31

Les jours dans l'ombre enchainé contre les murs humides lui sembla interminable. Les gémissements des détenus étaient de plus en plus compliqué à entendre. Heureusement qu'il avait subis un entrainement intensif en Angleterre, on lui avait prévenu que la capture en Russie n'était pas la plus docile. Les bruits venant des escaliers lui retient son attention, serait-ce la vipère? Il n'a plus aucun doute quand il entend les échos de son rire de furie. Il applique la stratégie du prisonnier à l'agonie, faire le mort lui laissera un peu de répit. Les yeux plissés de fatigue, il suivait les activités sadiques de la Tsarine de Russie. Voyant les autres exercer la séance humiliante de saut de grenouille, il ne peut se retenir de l'insulter de grosse truie dans sa langue maternelle. L'ombre de celle-ci habillait le mur en face de lui, il comprit qu'elle venait en sa direction, comme une petite fille trop curieuse. Il comprenait ce qu'elle lui disait mais, il préféra jouer un peu de ses nerfs. Il lui relança une dernière fois "big sow". Comme brave soldat qu'il était, il essaya de détourner l'attention de Morticia pour laisser tranquille le pauvre bonhomme à bout de force. De son accent British il l'interpella.

Mrs, exciousez moi. Je ne voulais pas me mountrer impoli. Je coumprends votre langue. Je souis one soldat fatigué. Vous faites one grave erreur avec moi. Je suis Mike d'Angleterre, officier soupérieur. Pour arriver à ce grade, j'ai souivi one formation les plus dour de la base militaire de moune pays. Je pense que vous devriez réfléchir à ma captioure. Je suis prêt à vous servir et vous jurer fidélité. Je pieu oussi vous apprendre notre langue, the british big sow.

Il espère qu'avec les arguments qu'il a avancés, la Tsarine finira par céder à une réflexion positive. La tête baissée, il riait tel un fou en hôpital psychiatrique. Il n'est pas loin de la démence mais il devait tenir bon. Il croyait en sa bonne étoile, il n'avait pas perdu de longues années à l'entrainement pour que sa vie s'arrête ici.

**Morticia** Dim 1 Nov - 13:16

Elle écouta attentivement le traitre anglais, son accent était d'une mélodie agréable et charmant s'avoua-t-elle. Elle avala les ratiocinations du prisonnier.
Perdu dans ses réflexions, subitement une fantaisie animée lui traversa l'esprit. Son ombre indiquait son déplacement disgracieux et retourna se mettre face à lui. Le bras gauche plié sous sa poitrine, le bras droit qui guida sa main se poser sur sa joue tenant des extrémités de ses doigts son menton.

Si je comprends bien, vous voulez jurer fidélité à la Russie? Vous voulez vous intégrer à nos coutumes? Si j'opte pour votre libération, vous allez respecter la moindre de mes demandes?

Ses petits yeux marqué son maquillage haut en couleur se plissaient, aura-t-elle trouvé l'espion qu'elle cherchait depuis longtemps... Qui se douterait ? Tout le monde le prendrait pour un larbin, ils se serviraient de lui pour les travaux les plus ingrats. Elle le collerait aux talons d'Imogène, vieille sotte qu'elle est, elle mordrait à l'hameçon. De plus, il n'est pas si laid sous sa couche de crasse. Ses servantes s'occuperaient de sa toilette et lui ferait venir de propre vêtements. Morticia attrapa le trousseau de clefs sur son bureau, avant de le libérer et chopa d'une poignée ferme les cheveux du soldat et dit.

Avant que je vous retire ces chaînes, je dois vous promettre que si vous commettez une erreur, c'est la corde qui vous attend à votre coup. J'espère que vous comprenez, ai-je bien articulé pour vous ?

Elle relâcha la tignasse de l'homme et inséra la clef dans le cadenas. Il était l'heure ou la personne désignée, devait venir récupérer la Tsarine pour la remonter. Le désigné se présenta poliment et lui fait remarquer que c'est le moment de remonter.

Je remonterais par mes moyens, par contre montez le prisonnier dans la chambre bleue. Celle qui est à côté de la violette. Demandez aux servantes de lui faire un bain, il en à grand besoin. Son odeur est tellement infecte, il ne peut voyager dans le château et nous partager ce parfum nausée abonde. Qu'on lui donne un repas et des vêtements propre. Et indiquez-lui la caserne, il devra rencontrer Alexi demain! Ici les couturiers sont en train de passer dans les chambres pour prendre les mesures des costumes. Notre petit British fera partie du bal, il devra suivre un enseignement de présentation, de danse, et de comment on se tient à table. Je ne voudrai pas qu'il fasse fuir les invités.

Avant que l'anglais soit raccompagner dans la chambre, Morticia lui adressa son premier ordre sous la discrétion du désigné.

Ma soeur sera votre voisine de chambre, je veux voir si vous répondez bien à ce que je cherche. Vous avez votre premier travaille, vous devez faire tomber Imogène sous votre charme. Sous son aire de petite sainte colibri, elle est bien plus vicieuse que vous allez pouvoir le penser. Je vous laisse à votre imagination épatez-moi, je ne demande qu'à voir.

Laissant les deux hommes remonter les marches, elle retourna à ses jeux sadiques. Les rires sardoniques de la Tsarine et les hurlements, de désespoirs des condamnés se mélangeaient.

**Mike** Dim 1 Nov - 14:03

L'haleine de la Tsarine lui piqua le nez, mais se retenait de respirer pour éviter d'en vomir. Il secoua la tête après qu'elle lui ait agrippé les cheveux. Ses efforts lui redonna du courage sentant bientôt les chaînes s'ouvrir. Il devra encore patienter quelques minutes, elle n'avait pas fini avec lui. Il appréhendait de ce qu'elle lui réservait, apparemment elle voulait simplement l'affirmation qu'il restera sous son commandement. Que pouvait-elle mijoter la laideron? S'il devait garantir sa survie, il devra se montrer prudent. Il faisait suite aux questions, qu'il lui avait été posées.

Bien sour Miss Big sow! Je vous fait les sermonte. C'est comme ça, que je vous remercierai de m'avoir épargniez! Je vous serai redouvable.

Sentant le poids de ses bras tomber, il essaya de reprendre le rythme de sa respiration. Il avait l'impression d'avoir subi un entrainement poussé, durant plusieurs semaines. Ses muscles étaient sous le choque d'être puni de pas avoir changés de position. Une personne familière était présent dans la pièce, c'était celui qui remontait lilliputienne à la surface. Avant qu'il ne laisse s'écraser au sol, il se fait rattraper par la rapidité et en douceur par l'homme. Il laissa son bras enroulé le coup de son point d'appuie, ne pouvant se tenir droit par faiblesse. Avant d'engager un pied sur la marche, il entend la Tsarine lui adressé son premier ordre. Son regard éteint de fatigue s'ouvra, comme par hallucination. Ses oreilles en revenaient pas, la Tsarine lui avait demander de courtiser sa soeur. Les yeux de l'anglais se ferma automatiquement, il pria pour qu'elle ne soit pas aussi laide que la petite créature qui menait la Russie par le bout d'un fouet.

Vous n'allez pas le regrettez Miss Big sow.

L'homme qui le soutenait, étouffa dans son épaule un rire après avoir entendu l'appellation de Big sow. Mike se laissa mené dans la chambre, il était pressé de pouvoir se reposer dans un lieu propre.

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